Une pétition de l'UE appelle à la "destruction des jeux vidéo"

Auteur: Henry Jan 20,2025

Stop Destroying Video Games Petition Gains MomentumUne pétition de l'Union européenne visant à empêcher les éditeurs de désactiver les jeux vidéo à distance a gagné du terrain, dépassant son seuil de signatures dans sept États membres. Apprenez-en davantage sur cette initiative importante !

Les joueurs européens s'unissent contre l'abandon des logiciels

Près de 40% de l'Objectif atteint

Stop Destroying Video Games Petition ProgressLa pétition « Arrêtez de détruire les jeux vidéo » a dépassé son objectif de signature au Danemark, en Finlande, en Allemagne, en Irlande, aux Pays-Bas, en Pologne et en Suède. Ce résultat impressionnant porte le nombre total de signatures à 397 943, soit 39 % du million de signatures nécessaires pour contraindre l'UE à examiner la pétition.

Lancée en juin, la pétition aborde le problème croissant des jeux vidéo qui deviennent injouables après la fin du support des éditeurs. Il plaide en faveur d'une législation obligeant les éditeurs à maintenir les fonctionnalités des jeux qu'ils vendent au sein de l'UE, même après la fin du support officiel.

Comme l'indique la pétition, "Cette initiative vise à empêcher les éditeurs de désactiver les jeux vidéo à distance, en exigeant que des moyens raisonnables soient fournis pour garantir le fonctionnement continu sans l'implication de l'éditeur."

Petition Highlights the Issue of AbandonwareLa pétition cite comme exemple typique la fermeture de The Crew d'Ubisoft en mars 2024. Malgré une base de joueurs importante (estimée à 12 millions dans le monde), les fermetures de serveurs ont rendu le jeu injouable, suscitant l'indignation des joueurs et même des poursuites judiciaires en Californie.

Bien que la pétition soit presque à mi-parcours, il reste encore du travail à faire. Les citoyens européens en âge de voter ont jusqu’au 31 juillet 2025 pour signer la pétition. Les personnes hors UE sont encouragées à partager la pétition pour contribuer à la sensibilisation.